1.3.2.3.3. - Affections du genou (index 49)

version : 29-03-2021

Les valeurs des amplitudes articulaires du genou sont appréciées de manière comparative avec le côté sain et estimées normales à 10 ° - 0 - 140 °.
1. Morphotype congénital :
  • Genu valgum, genu varum, mesure des distances intermalléolaires (valgum) ou intercondyliennes (varum) :
    • inférieures à 3 cm ;
I 1
    • entre 3 et 5 cm ;
I 1 à 2
    • supérieures à 5 cm :
      • pangonométrie < 10° (valeur corrigée) ;
I 2
      • pangonométrie ≥ 10° (valeur corrigée).
I 3 à 5
  • Genu recurvatum :
    • pangonométrie 10 à 20°
I 2 à 4
    • pangonométrie ≥ 20°
I 5
  • Troubles d'axe majeurs (> 10° frontal et/ou >20° sagittal).
I 5
2. Malformations acquises (post-traumatiques):
  • pangonométrie < 5° (valeur corrigée) ;
I 2
  • pangonométrie ≥ 5° (valeur corrigée).
I 3 à 5
  • troubles d'axe majeurs (> 5° frontal et/ou > 10° sagittal).
I 5
3. Ankylose du genou. I 5
4. Limitation de la flexion, à l'examen comparatif :
  • limitation < 20° ;
I 2 à 3
  • limitation ≥ 20°.
I 4 à 5
5. Limitation de l'extension, à l'examen comparatif :
  • déficit d'extension < 10° ;
I 2
  • déficit d'extension de 10° à 20° ;
I 3
  • déficit d'extension ≥ 20° ;
I 5
6. Laxité antérieure chronique du genou :
  • À l'engagement initial dans les armées :
Nota. - Compte-rendu opératoire indispensable pour les genoux opérés + IRM récente si geste méniscal (< 6 mois). Les examens d'imagerie permettent de juger de l'absence d'arthrose, de la position des tunnels et du retentissement ménisco-chondral.
    • non opérée.
I 5
    • opérée par ligamentoplastie isolée du ligament croisé antérieur (LCA) depuis plus d'un an, sans laxité antérieure résiduelle différentielle, ni instabilité, sans lésion ménisco-chondrale ni périphérique associée ;
I 2
    • opérée par ligamentoplastie du ligament croisé antérieur (LCA) depuis plus de DEUX ans avec suture méniscale sans laxité antérieure résiduelle différentielle, ni instabilité, sans lésion chondrale ni périphérique associée ;
I 2 à 5
    • opérée par ligamentoplastie quel que soit le recul, avec lésion méniscale (résection significative), avec lésion chondrale et/ou périphérique associée et/ou avec laxité antérieure résiduelle différentielle et/ou instabilité.
I 5
  • En cours de carrière ou de contrat :
    • Non opérée :
      • avec laxité antérieure résiduelle différentielle minime isolée, sans instabilité, sans lésion ménisco-chondrale ni périphérique associée ;
I 2
      • avec laxité antérieure résiduelle différentielle modérée, sans instabilité ;
I 3
      • avec laxité antérieure marquée et/ou lésion ménisco-chondrale significative et/ou instabilité.
I 3 à 5
    • Opérée :
      • opérée par ligamentoplastie isolée depuis plus d'un an, sans laxité antérieure résiduelle différentielle, ni instabilité, sans lésion ménisco-chondrale ni périphérique associée ;
I 2
      • opérée par ligamentoplastie depuis plus d'un an avec suture méniscale associée, sans laxité résiduelle différentielle antérieure isolée, ni instabilité, sans lésion chondrale ni périphérique associée ;
I 2 à 3
      • opérée par ligamentoplastie quel que soit le recul, avec méniscectomie significative et/ou lésion chondrale et/ou lésion périphérique associée et/ou avec laxité antérieure résiduelle différentielle marquée et /ou instabilité.
I 3 à 5
7. Laxité postérieure ou collatérale (interne ou externe) chronique du genou :
  • À engagement initial dans les armées :
    • non opérée ;
I 5
    • opérée avec bon contrôle de la laxité et selon la gêne fonctionnelle.
I 3 à 5
  • En cours de carrière ou de contrat, selon la gêne fonctionnelle.
I 3 à 5
8. Lésions méniscales et / ou chondrales objectivées par examen d'imagerie (IRM récente < 6 mois +/- radiographie) :
  • traitées sans séquelle et asymptomatique ;
I 2
  • traitées et symptomatique (douleur, hydarthrose) ;
I 3
  • non traitées et symptomatique.
I 4
9. Pathologie fémoro-patellaire :
  • À l'engagement initial dans les armées :
    • syndrome rotulien douloureux chronique ;
I 5
    • épisode unique de luxation traumatique de rotule, sans dysplasie fémoro patellaire et sans récidive ;
I 1
    • antécédents de chirurgie de reconstruction de l'aileron rotulien suite à un épisode isolé de luxation traumatique sans lésions cartilagineuse ou dysplasie fémoro-patellaire (chirurgie > 1 an et examen clinique normal) ;
I 2
    • antécédents de chirurgie de l'instabilité rotulienne pour instabilité rotulienne objective avec dysplasie fémoro-patellaire avérée.
I 5
  • En cours de carrière ou de contrat :
    • syndrome rotulien douloureux ;
I 2 à 3
    • instabilité rotulienne stabilisée sans lésion chondrale ;
I 2
    • instabilité rotulienne stabilisée avec lésion chondrale ;
I 3
    • instabilité rotulienne récidivante ou malformation fémoro-patellaire ou du système extenseur.
I 3 à 4
10. Maladie de Pellegrini-Stieda, d'Osgood-Schlatter :
  • sans séquelle fonctionnelle ;
I 1 à 2
  • avec séquelles, selon la gêne fonctionnelle.
I 3
11. Ostéochondrite disséquante du genou :
  • À l'engagement initial dans les armées, si défect ou séquestre en place à la radiographie ;
I 5
  • En cours de carrière ou de contrat, opérée ou non, en fonction du résultat fonctionnel.
I 2 à 5
12. Gonarthrose :
  • À l'engagement initial dans les armées, gonarthrose opérée ou non, ou ostéotomie tibiale ou fémorale ;
I 5
  • En cours de carrière ou de contrat :
    • gonarthrose ou ostéonécrose clinique et radiologique débutante ;
I 3
    • gonarthrose ou ostéonécrose évoluée ;
I 4 à 5
    • ostéotomie, prothèse unicompartimentale, prothèse totale de genou sur gonarthrose, selon résultat.
I 3 à 5
Nota. - En cours de carrière ou de contrat, le classement I = 3 pour gonarthrose ou ostéonécrose aseptique débutante ou ostéotomie ou prothèse peut être compatible avec une affectation en collectivités et territoire d'outre-mer dans un emploi non opérationnel.