16.2.6.1. - Épilepsie généralisée ou partielle (index 325)

version : 26-11-2021

1. A l'engagement initial dans les forces armées et formations rattachées :
  • antécédents de convulsions fébriles du nourrisson sans manifestation neurologique ultérieure ;
G 2
  • antécédents d'épilepsie bénigne de l'enfance (épilepsie-absence, épilepsie à paroxysme rolandiques, etc.) sans traitement et sans manifestation depuis au moins 3 ans ;
G 2
  • antécédents de crise épileptique sans maladie épileptique affirmée, sans récidive, sans traitement, depuis au moins 3 ans et avec IRM cérébrale et EEG normaux, selon le nombre de crise et leur contexte ;
G 2 à 4
  • antécédents de crise épileptique datant de moins de 3 ans, sans épilepsie maladie diagnostiquée, après avis spécialisé en hôpital des armées ;
G 2 à 5
  • épilepsie maladie diagnostiquée, avec ou sans traitement.
G 4 à 5
2. En cours de carrière ou de contrat :
  • crise d'épilepsie isolée avec bilan normal, de moins d'un an ;
G 3T
  • crise d'épilepsie isolée avec bilan normal, sans récidive depuis au moins un an et n'ayant pas nécessité de traitement ;
G 2
  • épilepsie bien contrôlée par un traitement bien supporté ;
G 3
  • épilepsie symptomatique d'une affection cérébrale évolutive ou potentiellement évolutive selon l'étiologie ;
G 3 à 6
  • épilepsie mal contrôlée ou pharmaco-résistante, partielle ou généralisée, selon la nature des crises, leur intensité et/ou leur fréquence ;
G 4 à 5
  • épilepsie à crises rares non traitées (selon avis spécialisé) ;
G 3 à 4
  • épilepsie non lésionnelle, sans crise et sans traitement depuis au moins 3 ans, avec EEG normal ;
G 2 à 3
  • épilepsie opérée sans crise et sans traitement depuis 3 ans avec EEG normal, selon étiologie ;
G 2 à 3
  • épilepsie opérée suivant le contrôle ultérieur des crises par le traitement.
G 3 à 6

Les épilepsies classées G3 et supra entrainent une inaptitude définitive aux OPEX. L'aptitude à certains emplois (service à la mer, mission de courte durée, séjour en outre-mer, poste permanent à l'étranger) est à évaluer au cas par cas après avis du médecin des armées spécialiste en neurologie.